Après un petit déjeuner copieux, nous
repartons pour nos 400 m de mise en route en direction de la gare.
Nous décidons de prendre le citytour, circuit rouge qui nous amène
au Fersehturm, tour de télévision, la première construite au début
des années 1950 pour une meilleure réception. Nous avons de la
chance, la météo est plus clémente et il y a même des rayons de
soleil de temps en temps. Nous descendons du bus pour monter au
somment de la tour. 210 m plus haut, le vent souffle fort, mais le
ciel est bleu et nous avons une vue imprenable sur la ville de
Stuttgart et les alentours.
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De la haut, les forets tout autour sont
magnifique en cette saison. Au bout de 20 mn nous rejoignons la terre
ferme pour reprendre le citytour.
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Ah mais il n'arrive que dans 25
minutes !
Eh oui, je n'avais pas fait attention à cela, les circuits n'étant pas très longs, les passages ne se font que toutes les heures ! Ce n'est donc vraiment pas un bon plan de prendre les citybus. D'autant qu'il y a des accès partout avec la Ubahn, métro-tram et seulement pour 5,20 € par jour (alors que le bus est à 16 €!). Le soleil a disparu, le vent souffle fort, il fait froid, nous nous abritons derrière un semi-remorque. Nous reprenons le tour, les maisons se reflètent dans la vitre et se mélange avec les feuilles de toutes les couleurs à l'extérieur. Nous décidons de descendre au Marienplatz, cette place à l'air très animée d'un coté avec des terrasses bondées de gens.
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Nous faisons le tour, il y a un tram-chenille qui monte vers le cimetière (où nous sommes passés tout à l'heure) , prenons une petite rue et revenons vers cette place par la rue parallèle. C'est sûr qu'en été, elle doit être plus animée. Nous regardons l'heure de passage du citybus, et oui, confirmation, c'est dans 40 minutes. Nous décidons de boire un verre du coté animé, mais il n'y a plus une seule place au soleil et plus que quelques une à l'ombre, mais le vent soufflant, nous allons à l'intérieur. Ces allemands sont quand même surprenant, malgré une température avoisinant les 5 degrés, ils boivent un verre emmitouflés sur les terrasses.
Je me renseigne, et on me dit qu'à pied il n'y en a que pour 15 minutes pour se rendre dans le centre. Nous décidons donc de marcher.
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Nous remontons la Tübinger strasse et arrivons près de la place du marché et de la Stiffskirche (église). Il y a beaucoup de monde, il est à nouveau pas loin de 15 heures, et j'ai envie d'un curry wurst mit pommesses. Impossible d'en trouver, les terrases sont là aussi bondées. Nous tombons automatiquement sur la königstrasse et achetons un sandwich pour calmer notre faim.
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A la gare, nous faisons le repérage sur le plan de la Ubahn , S1 bahn. Ça me paraît plus compliqué que le métro à Paris, mais en fait, non c'est pareil que métro et RER, billet unique et même pour le bus. Nous voilà parti pour les 400 mètres que nous avons à faire pour rejoindre l’hôtel. Edith se repose et moi je vais prendre un sauna au sous-sol. Nous traînons encore un peu avant de nous rendre à quelques 300 mètres sur la place de la bibliothèque et de trouver un restaurant. Là encore, la température ne dérange personne, les terrasses sont pleines et les gens mangent dehours emmitouflés dans leur manteau. Un resto à hamburger et un peu plus loin un restaurant italien. C'est celui que nous choisissons. Un peu d'attente, tout est occupé puis nous nous faisons plaisir avec une pizza et une lasagne et un bon verre de vin rouge. Après le dessert nous rentrons, dehors il pleut, les terrasses se vident, sauf en dessous des énormes parasols ou les gens continuent de manger.....Nous prenons encore un verre au bar de l’hôtel avant de retrouver notre lit.
